Politique & Société

CRIET : Olivier Boko en colère après une nouvelle suspension de son procès.

Lors de la deuxième journée du procès de la tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon, l’homme d’affaires béninois Olivier Boko a exprimé sa colère après la nouvelle suspension de l’audience, ce mercredi 22 janvier 2025.

Le procès, qui implique plusieurs accusés, dont l’ex-ministre des Sports, a été marqué par une nouvelle interruption après l’absence d’avocats pour la défense. Lors de l’ouverture de l’audience à 9h14, aucun avocat n’était présent pour défendre les prévenus. La présidente du tribunal a demandé aux accusés s’ils avaient pu solliciter de nouveaux avocats pour les représenter. C’est à Olivier Boko que la question a été d’abord posée.

L’homme d’affaires a réagi en expliquant qu’il n’avait pas été en mesure de contacter d’autres avocats en raison de ses conditions de détention. « Nos conditions de détention ne nous permettent pas de contacter des avocats. Nous ne pouvons joindre personne », a-t-il déclaré, une réponse également partagée par ses coaccusés.

Face à cette situation, le ministère public a demandé à la Cour d’autoriser les accusés à faire appel à des avocats commis d’office, soulignant qu’un procès ne pouvait se poursuivre sans avocats de la défense. Le tribunal a accédé à cette demande et a suspendu l’audience pour permettre aux prévenus d’effectuer les démarches nécessaires afin de désigner des avocats commis d’office.

Cette décision a encore agacé Olivier Boko, qui a vivement réagi, précisant qu’il ne souhaitait pas être défendu par un avocat commis d’office. « Je suis capable de prendre mes propres avocats », a-t-il lancé.

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