Donald Trump, de retour à la Maison-Blanche depuis 2024, propose une mesure inattendue : accorder 1 000 dollars à chaque enfant né entre 2025 et 2028. Ce montant, équivalent à plus de 600 000 FCFA, serait déposé sur un « compte Trump », ouvert automatiquement à la naissance, à condition que les parents disposent d’un numéro de sécurité sociale.
Présenté comme un coup de pouce aux familles, le projet coûterait environ 15 milliards d’euros à l’État fédéral. Il a déjà été adopté par la Chambre des représentants, mais reste en attente d’approbation au Sénat, où plusieurs républicains conservateurs s’y opposent fermement, invoquant son impact sur les finances publiques.
Derrière cette initiative se profile l’ombre du grand patronat. Le 9 juin, des dirigeants de multinationales comme Uber et Goldman Sachs ont été reçus à la Maison-Blanche pour discuter du projet. Selon NBC, ces magnats soutiennent l’idée, y voyant une opportunité d’introduire de nouveaux outils financiers : services connectés, identités numériques, ou investissements à long terme. Autrement dit, un cadeau de naissance à l’apparence généreuse mais potentiellement porteur d’intérêts économiques dissimulés.
La stratégie politique est claire : séduire à la fois les familles modestes et les puissants du monde des affaires. À travers cette prime, Trump renforce son image de président « proche du peuple », tout en consolidant ses alliances avec les grandes fortunes qui l’ont soutenu en 2024, comme Elon Musk.
Si la proposition est validée, elle deviendra un symbole fort de son second mandat.