Plus de 06 décennies après avoir accueilli sa première course de Formule 1, le Maroc s’apprête à signer un retour spectaculaire dans l’univers du sport automobile.
Un méga-projet porté par des investisseurs privés est en gestation près de Tanger, avec l’ambition d’intégrer à nouveau le royaume dans le prestigieux calendrier mondial de la F1. Selon RacingNews365, un complexe d’envergure internationale est en préparation, avec un investissement estimé à 1,2 milliard de dollars. Ce projet comprend la construction d’un circuit homologué Grade 1 par la Fédération internationale de l’automobile (FIA), condition sine qua non pour organiser une course officielle de F1. Il s’accompagne d’un parc à thème, d’hôtels, d’une marina, d’un centre commercial et d’infrastructures destinées à accueillir d’autres événements sportifs de haut niveau. Près de 800 millions de dollars auraient déjà été levés, preuve de l’enthousiasme que suscite l’initiative. À sa tête : Éric Boullier, figure reconnue du paddock, ancien directeur de McLaren et du Grand Prix de France, désormais pivot stratégique de cette ambitieuse relance marocaine.
Ce projet ne répond pas uniquement à des objectifs sportifs. Il s’inscrit dans une logique plus vaste : positionner le Maroc comme un hub économique et touristique à l’échelle continentale. La région de Tanger, en pleine croissance, pourrait profiter de l’implantation d’un tel équipement pour diversifier son attractivité et capter une clientèle internationale passionnée d’automobile et de divertissement haut de gamme. Le retour de la Formule 1 en Afrique, et particulièrement au Maroc, s’inscrit aussi dans la volonté de la FIA et des promoteurs du championnat d’élargir l’empreinte géographique de la discipline. Absente du continent depuis le Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993, la F1 cherche à conquérir de nouveaux marchés, et l’Afrique du Nord semble plus que jamais prête à reprendre sa place sur la grille de départ.
Encore en phase de planification, le projet bénéficie déjà d’indicateurs favorables. S’il se concrétise, le Maroc deviendrait le premier pays africain à renouer avec la F1 depuis plus de 30 ans, marquant ainsi un tournant historique pour le sport automobile sur le continent.
