Guillaume Kigbafori Soro est sorti de son silence ce jeudi pour faire taire une rumeur persistante qui circulait depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a démenti catégoriquement les allégations faisant état d’un prétendu empoisonnement.
Dans un communiqué signé par son responsable de communication, Traoré Moussa, et publié sur sa page Facebook officielle, Soro qualifie ces informations de « totalement infondées ». Le texte se veut rassurant pour ses partisans : « Guillaume Soro se porte parfaitement bien et est en excellente santé, grâce à Dieu », peut-on y lire.
Allant au-delà du simple démenti, le communiqué aborde la question de la transparence sur l’état de santé des personnalités publiques. Traoré Moussa affirme que Soro est prêt à se soumettre à des examens médicaux complets, réalisés par un collège indépendant de médecins, et à rendre les résultats accessibles à tous.
« Gouverner un pays exige que le peuple soit informé de l’état de santé de ceux qui le dirigent ou aspirent à le diriger », a-t-il souligné, ouvrant ainsi la voie à un débat plus large sur la responsabilité des leaders politiques en matière de transparence.
En exil depuis plusieurs années, l’ancien Premier ministre reste une figure influente du paysage politique ivoirien. Ses proches estiment que cette rumeur d’empoisonnement n’est pas anodine. Elle viserait, selon eux, à affaiblir son image et à alimenter le doute au sein de ses partisans et sympathisants du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS).
Pour l’entourage de Soro, cette stratégie viserait à neutraliser un acteur politique encore capable de peser sur les débats nationaux, malgré son éloignement géographique.




