L’Iran a annoncé, ce lundi 29 septembre 2025, l’exécution à l’aube de Bahman Choubi Asl, présenté par les autorités comme l’un des espions israéliens les plus importants jamais identifiés sur son territoire. Cette exécution intervient dans un climat diplomatique explosif, quelques mois après le conflit armé de juin entre l’Iran et Israël.
C’est la première fois que le nom de Bahman Choubi Asl est rendu public. La justice iranienne, qui confirme sa condamnation pour espionnage au profit d’un État ennemi, n’a cependant pas précisé la date de son arrestation ni les circonstances exactes de son implication présumée.
L’exécution survient alors que les tensions entre les deux puissances régionales n’ont cessé de s’aggraver. Israël et l’Iran ont connu un nouvel accès de violence en juin dernier, avec des frappes réciproques et des accusations mutuelles d’actes de sabotage, notamment sur des infrastructures militaires et nucléaires.
Dans ce climat de confrontation ouverte, la sécurité intérieure devient un outil politique autant qu’un levier stratégique. Pour Téhéran, afficher l’exécution d’un espion israélien présumé sert autant à envoyer un signal dissuasif à ses ennemis qu’à resserrer l’unité autour du régime.
À ce stade, aucun détail sur le procès, les preuves retenues ou la nature exacte des activités d’espionnage reprochées à Choubi Asl n’a été communiqué. Cette opacité est caractéristique de la gestion par les autorités iraniennes des dossiers liés aux services de renseignement étrangers, en particulier lorsqu’ils concernent le Mossad, accusé à plusieurs reprises par Téhéran d’opérations clandestines sur son sol.




