L’Égypte, située en Afrique du Nord, a lancé un projet ambitieux visant à renforcer ses capacités maritimes avec la construction de 12 nouveaux navires de pêche en haute mer. Ces navires auront pour but de dynamiser les secteurs de la pêche en Égypte et en Libye.
D’après l’Autorité du canal de Suez, la construction des navires se déroule actuellement à l’usine égyptienne de remorqueurs de Safaga. L’un des navires, le Rizk 1, servira de modèle pour ces nouvelles unités. Ce navire de pêche, particulièrement moderne, sera utilisé comme prototype pour les futures embarcations qui opéreront dans les eaux territoriales libyennes.
L’Égypte et la Libye, dont les économies dépendent en partie de la pêche, ont récemment signé un accord de coopération dans ce secteur. Selon cet accord, les navires égyptiens sont autorisés à pêcher dans les eaux libyennes, tandis que l’Égypte fournira des navires de pêche aux entreprises libyennes.
Le 27 janvier 2025, une délégation de la société libyenne Emaar Libya Holding Company, ainsi que des responsables de plusieurs ports libyens, a été reçue par l’Autorité du canal de Suez pour discuter de cette collaboration. Les discussions ont couvert divers sujets, tels que la formation maritime, les services logistiques, ainsi que le développement des infrastructures portuaires et des services de pêche avancés.
Le président de l’Autorité du canal de Suez, le lieutenant général Osama Rabie, a souligné l’importance de cette coopération pour exploiter l’expertise et les ressources humaines accumulées par l’Égypte dans le domaine maritime. Par ailleurs, il a mis en avant les efforts de modernisation des services maritimes égyptiens, qui intègrent les dernières technologies internationales.
En parallèle, des travaux de dragage continuent au port libyen de Syrte, dans le cadre des projets de développement portuaire soutenus par l’Égypte et la Libye pour renforcer leur coopération dans ce domaine.
