À la veille de la visite officielle de Benyamin Netanyahu aux États-Unis, la tension est montée d’un cran dans la capitale américaine. Ce dimanche 6 juillet 2025, plusieurs groupes propalestiniens se sont rassemblés devant la Maison-Blanche pour dénoncer l’arrivée du Premier ministre israélien.
Agitant des drapeaux palestiniens et scandant « Palestine libre, libre », les manifestants ont fait entendre leur colère contre la guerre menée par Israël à Gaza. Certains arboraient des pancartes explicites : « Arrêtez d’armer Israël », « Vive la Palestine », ou encore « Netanyahu recherché ».
L’organisation American Muslims for Palestine (AMP) a annoncé une conférence de presse pour ce lundi. Elle vise à condamner la visite de Netanyahu et réclamer la fin du soutien militaire américain à Israël. Une demande qui prend une résonance particulière alors que plus de 57 400 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués depuis octobre 2023 dans l’enclave de Gaza, selon les autorités locales.
En parallèle, l’ancien président Donald Trump, qui recevra Netanyahu lundi, a évoqué la possibilité d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans les prochains jours. Lors d’un échange avec des journalistes, il a également fait allusion à des discussions en cours avec Israël concernant un accord plus large, incluant l’Iran.
Malgré la pression internationale pour mettre fin aux hostilités, l’armée israélienne poursuit ses opérations dans la bande de Gaza. Ces actions font l’objet de plusieurs procédures judiciaires à l’échelle mondiale. En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu et de son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La Cour internationale de justice (CIJ) examine de son côté une plainte pour génocide déposée contre Israël.
Au cours de son séjour à Washington, Netanyahu devrait également rencontrer plusieurs responsables de haut rang, dont des membres influents du Congrès.



