Le Nigéria s’attaque aux obstacles structurels freinant ses exportations hors pétrole. Le gouvernement fédéral a engagé une série de réformes pour harmoniser les politiques d’exportation, simplifier les procédures et améliorer la compétitivité du secteur.
S’exprimant à Abuja, le secrétaire du gouvernement fédéral (SGF), George Akume, a annoncé la mise en place prochaine d’un comité technique chargé de rationaliser les directives opérationnelles. Objectif : fluidifier les services entre les agences compétentes et les acteurs du commerce extérieur.
Cette déclaration intervient après une évaluation des activités des agents d’inspection avant expédition (AIP) et des agents de suivi et d’évaluation (AEE) dans les zones Sud-Ouest, Sud-Sud et Nord-Ouest du pays. Plusieurs lacunes ont été relevées telles que l’absence de transmission du certificat d’inspection au point de sortie, l’insuffisance du transport ferroviaire entre le nord et le sud, les frais portuaires excessifs et versement irrégulier des aides à l’exportation (EEG).
Caroline Onwubuya, coordinatrice des AIP, a rappelé que ces agents veillent à la conformité des exportations en termes de quantité, qualité et prix, selon le système NESS (Nigerian Export Supervision Scheme). Hyacinth Louis Chukwu, coordinateur national, a dénoncé les lenteurs bancaires, les doublons administratifs, la dégradation des routes et les faiblesses des infrastructures portuaires.
Face à ces défis, les parties prenantes appellent à la création d’un guichet unique pour centraliser la transmission des documents. Akeredolu Toyin Johnson, du ministère de l’Industrie et du Commerce, estime que ces réformes contribueront à repositionner les exportations non pétrolières du Nigéria sur le marché mondial.




