À quelques mois du scrutin présidentiel de 2026, le climat politique béninois attire déjà l’attention des acteurs de la société civile. Le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a reçu ce jeudi 16 octobre 2025 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo une délégation du Cadre de concertation des confessions religieuses du Bénin conduite par Michel Alokpo. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation pour la paix et le vivre-ensemble avant, pendant et après les élections.
Michel Alokpo a remis au président du Parlement les conclusions du séminaire national sur la paix et le vivre-ensemble, tenu du 2 au 4 septembre à Cotonou. Cet événement a réuni les principales figures religieuses du pays autour d’un même objectif : prévenir toute escalade politique et sociale à l’approche des échéances électorales.
Le Cadre de concertation a également dévoilé son communiqué final, annonçant trois jours de jeûne et de prière entre décembre 2025 et janvier 2026 pour implorer la protection divine sur le Bénin. Dans le même esprit, une tournée nationale de sensibilisation sera organisée dans les douze départements. Cette initiative vise à inviter les citoyens, les formations politiques et les institutions à la retenue, à la tolérance et à la paix.
Michel Alokpo a par ailleurs sollicité le soutien moral et institutionnel du président de l’Assemblée nationale pour la réussite de cette mission. Le communiqué final du Cadre formule également deux propositions majeures : une rencontre symbolique entre le président Patrice Talon et l’ancien chef de l’État Boni Yayi, en signe de réconciliation nationale, ainsi qu’un dialogue inclusif après les élections pour consolider la stabilité du pays.
Louis Gbèhounou Vlavonou a salué la démarche, qu’il a qualifiée de sage et responsable. Il a réaffirmé le rôle essentiel des confessions religieuses dans la sauvegarde de la paix sociale et assuré de l’engagement du Parlement à accompagner toute initiative favorisant l’unité nationale.
Cette rencontre, riche en symboles, rappelle qu’en période électorale, la paix demeure un devoir partagé par l’ensemble des acteurs politiques, religieux et citoyens.
