Miami vient de basculer dans le camp démocrate. Eileen Higgins a remporté la mairie avec 60 pour cent des voix face au républicain Emilio T. Gonzalez, pourtant appuyé par Donald Trump. C’est la première fois depuis près de trente ans qu’un démocrate prend la tête de la capitale économique de la Floride.
Le faible taux de participation, limité à 20 pour cent, illustre un désintérêt croissant envers les candidats soutenus par la Maison-Blanche. Cette défaite est d’autant plus lourde qu’elle survient à proximité de Mar-a-Lago, résidence où le président passe une grande partie de ses week-ends.
À 61 ans, Eileen Higgins devient la première femme à diriger Miami et promet une gouvernance centrée sur la transparence et les résultats. Pour les républicains, ce revers s’ajoute à une série de défaites électorales, après la Virginie, le New Jersey et New York.
Ces échecs interviennent dans un contexte d’impopularité grandissante pour Donald Trump. Son taux d’approbation a chuté à 36 pour cent fin novembre, tandis que 60 pour cent des Américains expriment leur mécontentement. La classe moyenne, autrefois décisive pour sa victoire, se montre désormais plus distante, nourrissant des inquiétudes économiques.
Cette dynamique fragilise le camp républicain à l’approche des élections de mi-mandat de 2026, où l’enjeu sera de reconquérir une confiance qui s’effrite.




