Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a gagné le soutien massif de son peuple après une confrontation tendue avec l’ancien président américain Donald Trump à la Maison Blanche. Au cours de cette rencontre, Ramaphosa a fait preuve d’une grande maîtrise face aux accusations sans fondement de Trump, qui dénonçait une prétendue persécution des fermiers blancs en Afrique du Sud. Malgré les interruptions répétées et la diffusion d’une vidéo mensongère par Trump, Ramaphosa est resté calme et respectueux.
Le parti au pouvoir, l’African National Congress, a salué cette attitude, la rapprochant de l’héritage diplomatique de Nelson Mandela. Fort de son expérience comme négociateur clé à la fin de l’apartheid, Ramaphosa a su répondre avec des faits concrets, rappelant que la criminalité touche toutes les communautés, sans discrimination raciale. Cette confrontation a mis en lumière la montée d’une théorie du « génocide blanc » relayée par Trump et son allié Elon Musk, mais que Ramaphosa a fermement réfutée.
Les observateurs locaux ont unanimement salué son comportement. Pieter du Toit a souligné son calme et sa rigueur factuelle, tandis que Ralph Mathekga a noté sa capacité à ne pas tomber dans le piège des provocations. Ramaphosa a même tenté d’adoucir l’atmosphère par des compliments, des cadeaux symboliques et de l’humour, notamment face aux éclats de Trump contre un journaliste. L’ancienne députée Phumzile van Damme a jugé sa prestation « solide », lui attribuant un « 7 sur 10 », un score remarquable dans ce contexte.