La région Occitanie engage 300 000 euros d’aide d’urgence pour soutenir les éleveurs confrontés à la dermatose nodulaire contagieuse. Carole Delga a annoncé la mesure sur X, précisant que des foyers ont été confirmés dans l’Ariège, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales.
Elle évoque une crise qui bouleverse la vie des exploitants et appelle à l’unité pour contenir la maladie. L’aide constitue une première étape vers un dispositif élargi, incluant davantage de moyens pour la recherche et la surveillance sanitaire.
Sur le terrain, la tension reste forte. En Ariège, près de trois cents agriculteurs ont tenté d’empêcher l’abattage de deux cents bovins après la confirmation d’un cas dans une ferme. Les forces de l’ordre ont été visées par des jets de pierres et ont répondu avec des grenades lacrymogènes. Le préfet affirme que les propriétaires ont validé l’abattage sanitaire et appelle les manifestants à cesser les blocages.
Les critiques se multiplient contre le protocole actuel. Des représentants agricoles jugent la stratégie inefficace et demandent une vaccination généralisée ainsi qu’un abattage ciblé plutôt qu’une destruction complète des troupeaux. Des élus de gauche dénoncent la gestion sécuritaire de la crise et apportent leur soutien aux éleveurs mobilisés.
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Depuis le premier foyer détecté mardi, la contestation s’étend à d’autres départements. La DNC, inoffensive pour l’homme mais mortelle pour les bovins, continue de progresser, alimentant le débat entre abattage massif et stratégie vaccinale.
