Les agents et cadres du Secrétariat général à l’Industrie ont pris part, jeudi, à une séance de sensibilisation sur le dépistage volontaire de la drépanocytose, dans le cadre d’une vaste campagne nationale de prévention de cette maladie génétique qui touche des millions d’Africains.
L’initiative s’inscrit dans la dynamique impulsée par le député Antoine Ntabala, président de la sous-commission Famille et Enfant à l’Assemblée nationale, et porteur d’une proposition de loi sur la lutte contre la drépanocytose. Selon lui, cette campagne vise à réduire l’impact socio-économique de la maladie dans l’administration publique et au sein des familles. « La drépanocytose est une maladie invalidante qui affecte la productivité au travail. Les parents d’enfants drépanocytaires subissent souvent des absences répétées, des charges médicales imprévues et une stigmatisation sociale », a-t-il déclaré.
Le député a également insisté sur l’importance du dépistage avant le mariage, afin de prévenir les unions génétiquement incompatibles et réduire les naissances d’enfants atteints d’anémie falciforme. « On ne devient pas drépanocytaire, on naît drépanocytaire. C’est pourquoi nous œuvrons à faciliter l’accès aux médicaments essentiels, à encourager la recherche et à rendre les examens plus abordables », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général à l’Industrie, Jean Parfait Ntabala, a invité particulièrement les agents célibataires à se faire dépister pour connaître leur type d’hémoglobine avant tout projet matrimonial. Cette démarche, a-t-il rappelé, relève d’un acte de responsabilité personnelle et collective.
Cette journée a permis aux participants de mieux comprendre les enjeux du dépistage précoce et l’importance de l’information dans la lutte contre la propagation de la drépanocytose.
Maladie héréditaire du sang, la drépanocytose encore appelée anémie falciforme demeure l’une des affections génétiques les plus fréquentes en Afrique subsaharienne. Elle provoque des crises douloureuses, une anémie chronique et des complications organiques sévères si elle n’est pas correctement prise en charge.
