C’est une avancée majeure dans la lutte contre le cancer au Kenya. Grâce à un partenariat stratégique entre le gouvernement kényan et Roche Afrique de l’Est, les femmes atteintes de cancer du sein vont désormais bénéficier de traitements à un coût nettement réduit. Le prix par séance passe ainsi de 120 000 à 40 000 shillings kenyans (KES), une baisse de plus de 65 %.
Cet accord s’inscrit dans le cadre du programme national de Couverture santé universelle (CSU), une réforme de fond portée par le ministère de la Santé pour garantir l’accès équitable aux soins de santé spécialisés, en particulier dans le domaine de l’oncologie.
La cérémonie de lancement, présidée par Aden Duale, secrétaire du Cabinet de la Santé, marque un tournant dans la prise en charge des cancers féminins au Kenya. À travers l’Autorité de la Santé Sociale (SHA), le gouvernement s’engage à appliquer ce nouveau tarif dans tous les établissements affiliés , qu’ils soient publics, privés ou confessionnels.
« Ce partenariat ne vise pas seulement à réduire les coûts des traitements ; il vise également à sauver des vies, à promouvoir l’équité et à renforcer l’intégrité de notre système de santé », a déclaré Aden Duale.
Au-delà de la baisse des coûts, ce protocole d’accord prévoit des actions structurantes telles que le renforcement de l’accès aux médicaments et diagnostics essentiels, la formation continue des professionnels de santé sur les cancers du sein et du col de l’utérus, la promotion du dépistage précoce pour améliorer le taux de survie ainsi que la digitalisation du système pharmaceutique pour lutter contre les faux médicaments et encadrer les pratiques.
Cette initiative reflète une volonté politique forte de bâtir un système de santé plus inclusif, durable et fiable, en mettant l’accent sur la prévention, la qualité des soins et la justice sociale.




