Paris encaisse un nouveau coup dur pour son image internationale. La capitale française vient d’être classée 5e ville touristique la plus sale au monde par Radical Storage, après analyse des retours de milliers de visiteurs.
Le rapport décrit une ville minée par des poubelles qui débordent, la prolifération des rats et un entretien jugé insuffisant. Un verdict sévère qui place Paris juste derrière Budapest, Rome, Las Vegas et Florence.
Ce classement a rapidement déclenché une pluie de réactions. Aurélien Véron, porte-parole du groupe Changer Paris, alerte sur les conséquences d’une telle réputation. Selon lui, le sentiment de saleté combiné à l’insécurité peut détourner une partie du tourisme haut de gamme, déjà sensible à l’image de la ville. Il évoque aussi le malaise profond des agents de propreté, en sous-effectif et dépourvus de moyens adaptés.
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Face aux critiques, Antoine Guillou, adjoint à la maire de Paris en charge de la propreté, défend le travail accompli. Il rappelle l’existence d’un service d’encombrants disponible tous les jours et d’équipes d’urgence présentes dans chaque arrondissement. Il insiste également sur la perception positive relevée pendant les Jeux olympiques, preuve selon lui que le dispositif peut fonctionner.
Entre perception touristique dégradée et débats politiques internes, Paris doit désormais convaincre qu’elle peut reprendre la main sur sa propreté.




