Said Benrahma a tenu à mettre fin aux rumeurs. Pointé du doigt depuis plusieurs jours pour une supposée mésentente avec Youcef Belaïli, l’attaquant de Neom a publié une story sur Instagram aux côtés de son coéquipier, la légendant simplement : « Mon frère ». Un message qui balaie toute idée de conflit entre les deux joueurs, souvent mis en concurrence pour une place de titulaire chez les Verts.
Mais si le joueur de 30 ans a tenu à clarifier sa relation avec Belaïli, ses prestations en sélection soulèvent davantage d’interrogations. Entré sans impact face au Botswana puis totalement transparent contre la Guinée, Benrahma peine à convaincre malgré la confiance maintenue par le sélectionneur Vladimir Petkovic.
Son passage en deuxième division saoudienne fragilise encore son statut, alors que les supporters réclament des profils plus en forme. Belaïli reste un atout capable de débloquer un match, et de jeunes talents comme Adel Boulbina apparaissent comme des alternatives crédibles.
Le rassemblement d’octobre sera donc décisif : Benrahma doit prouver qu’il peut encore peser en sélection, sous peine de voir sa carrière internationale s’arrêter prématurément.
