Samedi 15 février 2025, à Cotonou, la Fédération béninoise de lutte (FéBéLutte) a élu son nouveau comité exécutif. Après l’approbation des rapports du comité sortant et un vote unanime, Yves Azifan a été réélu président et a partagé ses projets ambitieux pour l’avenir de la lutte au Bénin.
L’assemblée générale élective, réunissant des délégués venus de tous les coins du pays, a permis de valider le bilan du comité exécutif sortant et de préparer un plan stratégique de développement pour l’avenir de la fédération. Une fois le tout approuvé, les délégués ont procédé au vote.
À la fin du scrutin, Yves Azifan a été reconduit à son poste de président avec un score parfait : 31 voix sur 31. Il en va de même pour Nadège Faoussath Boni, réélue secrétaire générale et Gilles Biguézoton, reconduit à son poste de secrétaire général adjoint.
Le président réélu a placé son nouveau mandat sous le signe de « l’efficacité ». « Ma seule ambition aujourd’hui est de porter la lutte au sommet de toutes les disciplines sportives », a-t-il affirmé. Avec sa nouvelle équipe, Yves Azifan met en avant des réformes importantes et une vision claire : faire de la lutte béninoise une discipline phare du pays. Parmi ses projets, il souhaite installer le siège de la fédération dans un local digne de ce nom.
Pour améliorer le fonctionnement de la fédération, Yves Azifan compte renforcer l’implication des clubs et associations sportives dans les décisions clés. La communication sera aussi un axe fort de son nouveau mandat. Par ailleurs, la formation des cadres techniques et des lutteurs est une priorité. « Nous devons aussi tout mettre en œuvre pour assurer une présence marquée de nos lutteurs sur la scène internationale », a-t-il précisé.
Une autre initiative majeure : la poursuite du programme « pépinière olympique ». Ce programme vise à détecter et former de jeunes talents dans les communes, afin de préparer les lutteurs béninois aux Jeux olympiques de la jeunesse et à d’autres compétitions internationales.
Durant les quatre prochaines années, la fédération compte également développer la lutte de plage et la lutte olympique. « Pour réussir cette mandature, il est essentiel que nous éliminions l’incohérence et la complexité dans notre fonctionnement », a ajouté le président tout en soulignant l’importance d’un environnement simplifié et efficace pour le développement de la lutte.
Okry Nonvignon, directeur du Sport et de la formation sportive au ministère des Sports, a rappelé les défis qui attendent la FéBéLutte. Il a encouragé la fédération à s’appuyer sur les documents d’évaluation envoyés par le ministère pour mieux structurer son travail et aligner ses actions avec les attentes des pouvoirs publics.
