L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est arrivé à Ouagadougou ce mercredi après-midi, accueilli dans une atmosphère empreinte d’émotion et de symbolisme. Il participe à un grand rassemblement de la délégation des Afro-descendants, une initiative qui vise à renouer les liens entre l’Afrique et sa diaspora.
Selon l’Agence d’Information du Burkina (AIB), cet événement réunit près de 700 personnalités venues d’Afrique et d’ailleurs, parmi lesquelles des acteurs politiques, des intellectuels et des artistes. Tous partagent un même objectif : bâtir une solidarité durable entre les peuples africains et leurs descendants dispersés à travers le monde.
Ce rendez-vous, organisé par l’Institut de Développement de la Diaspora Africaine (ADDI), fait du Burkina Faso une terre d’accueil symbolique pour ce retour aux sources. Les participants entendent réfléchir à la place du continent dans le monde et à la manière de construire une Afrique plus unie et souveraine.
Le programme prévoit plusieurs conférences, débats et rencontres culturelles autour du panafricanisme, de la souveraineté économique et de la mémoire historique. Ces discussions s’annoncent riches en perspectives sur la renaissance africaine et la valorisation du patrimoine culturel du continent.
Jacob Zuma interviendra lors d’une grande séance plénière consacrée au rôle des anciens dirigeants africains dans le renforcement de l’unité du continent. À 83 ans, l’ancien chef d’État reste une voix écoutée, fidèle à ses convictions panafricanistes.
Dirigeant l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, Jacob Zuma conserve une influence certaine sur la scène politique africaine. Son engagement pour une Afrique indépendante et fière de son identité continue de marquer les esprits.




