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Ligue des champions : Luis Enrique reconnaît la supériorité du Bayern après la défaite du PSG.

La désillusion est amère pour le Paris Saint-Germain. Battu 2-1 par le Bayern Munich ce mardi 4 novembre 2025 en Ligue des champions, le club parisien a vu ses espoirs d’affirmer sa domination européenne s’effriter. Face à la presse, Luis Enrique n’a pas cherché à maquiller la réalité : le Bayern « a été supérieur ».

« Ils ont eu plus d’occasions que nous, ils ont mieux maîtrisé le jeu », a reconnu l’entraîneur du PSG. « Et quand on offre de tels cadeaux à des joueurs de ce niveau, c’est logique de payer le prix », a-t-il ajouté, évoquant la perte de balle de Marquinhos à l’origine du second but allemand.

En supériorité numérique après la pause, le PSG a tenté de se relancer. Luis Enrique a salué la réaction de ses joueurs : « En deuxième mi-temps, on a eu les occasions pour égaliser, l’équipe a bien réagi. On aurait pu revenir au score. »

Mais la lucidité manquait, et les blessures n’ont rien arrangé. Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi ont dû quitter le terrain, contraignant le coach espagnol à jongler une fois de plus avec un effectif diminué. « Je ne me rappelle pas d’un seul match cette saison avec toute l’équipe au complet », a-t-il regretté. « C’est une saison différente, mais on doit faire mieux, sans chercher d’excuses. »

Malgré cette défaite frustrante, Luis Enrique a affiché sa confiance et une pointe de défi :« Je suis calme, on va surmonter ça. Quand tout le monde sera de retour, on retrouvera notre niveau. C’est le moment de voir qui est vraiment à nos côtés. »

Du côté bavarois, Vincent Kompany a préféré la sobriété. Le coach du Bayern a félicité son équipe pour sa cohésion et son réalisme : « Les matches contre le PSG se jouent toujours sur un fil. Mais je ne ferai pas de grande déclaration sur la meilleure équipe d’Europe. »

Le PSG, toujours en quête de constance sur la scène européenne, devra vite se remobiliser pour espérer une qualification sereine. Entre blessures à répétition et manque de réalisme offensif, le chantier reste immense pour Luis Enrique.

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