InternationalSport & Culture

Mise à l’écart et projets annulés: la française Blanche Gardin raconte les conséquences de son sketch pro-Gaza.

Écartée de la scène depuis octobre 2024 après un sketch de soutien à Gaza, Blanche Gardin décrit aujourd’hui l’impact direct de cette mise à l’écart sur sa vie professionnelle. L’humoriste explique que les propositions se sont brutalement arrêtées, au point de menacer sa stabilité matérielle. Elle évoque notamment son obligation de quitter son logement, faute de revenus suffisants, et résume sa situation comme une impossibilité de travailler.

Cette rupture trouve son origine dans un sketch où elle dénonçait l’amalgame entre critique du gouvernement israélien et antisémitisme. Une prise de position qui lui aurait fait perdre son agent et plusieurs projets, dont un rôle dans un film de Valérie Donzelli, selon La Dépêche.

Suivez notre chaine whatsapp ICI

Malgré cette période difficile, elle perçoit des signes d’un possible retour. Blanche Gardin doit notamment apparaître en mars 2026 dans Alter Ego, le prochain film de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine. Dans un entretien à Télérama, elle revient sur le climat de débats qu’elle juge étouffé depuis les événements du 7 octobre et détaille sa démarche, qu’elle présente comme un refus de voir la critique politique assimilée à de la haine.

Cette prise de parole intervient après que la rabbin Delphine Horvilleur a relayé une vidéo la comparant à Dieudonné, relançant les attaques contre ses prises de position en faveur du peuple palestinien. Blanche Gardin réaffirme néanmoins sa volonté de poursuivre son engagement et rappelle le rôle du cinéma comme vecteur de transmission et d’humanité.

Partager :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *