L’Afrique confirme sa montée en puissance dans le sprint mondial. Lors des Relais Mondiaux 2025 à Guangzhou, en Chine, l’Afrique du Sud, le Ghana et le Kenya ont validé leur qualification pour les Championnats du monde de Tokyo, témoignant de l’essor du sprint africain.
Le dimanche 11 mai, l’Afrique du Sud a marqué les esprits en remportant la finale du relais 4×100 m masculin. Le quatuor sud-africain, composé de Akani Simbine, Bayanda Walaza, Sinesipho Dambile et Bradley Nkoana, a signé un chrono de 37,61 s, flirtant avec le record continental, et devançant les États-Unis et le Canada. Une performance qui place l’équipe sud-africaine parmi les grands favoris pour Tokyo.
Dans les séries qualificatives, le Ghana a réalisé un temps de 38,32 s, juste derrière la France (38,31 s), tandis que le Kenya, emmené par Ferdinand Omanyala et Stephen Odhiambo, a décroché sa place en finale, terminant à seulement deux centièmes de la Belgique (38,49 contre 38,51).
En revanche, la Jamaïque, grande absente de cette édition, a vu ses ambitions anéanties par des erreurs répétées dans les passages de témoin, ouvrant la voie aux nations africaines en pleine ascension.
Avec trois pays qualifiés pour le 4×100 m masculin, l’Afrique s’affirme comme une force montante de l’athlétisme mondial, une dynamique prometteuse pour les Mondiaux de Tokyo.




