Frédéric Désiré Patrice Ehui, plus connu sous le nom de Meiway, n’a pas toujours eu le soutien de sa famille pour embrasser la musique. Derrière le succès de l’auteur du Zoblazo, se cache un combat personnel, mené dès les premiers pas de sa carrière.
Surnommé « le professeur Awôlôwôh », l’icône ivoirienne s’est confiée sur les résistances familiales qui ont failli freiner sa vocation. Au cœur de cette opposition : son père. « Mon père ne voulait pas que je devienne chanteur, ni que j’évolue dans la musique. J’ai dû le faire de mon propre gré. Je me suis embarqué dans un bras de fer avec papa, un bras de fer que j’ai finalement remporté », a confié Meiway.
Refusant de renoncer à sa passion, le jeune Frédéric a choisi de suivre son instinct artistique, quitte à entrer en conflit avec l’autorité paternelle. Ce choix de vie est à l’origine même de son nom de scène. « J’ai réussi à faire de la musique ma profession. J’ai donc choisi mon chemin, d’où mon nom de scène Meiway », explique-t-il.
Un pseudonyme qui a du sens : « Mei » signifie « moi » en n’zima, sa langue maternelle, tandis que « way » veut dire « chemin » en anglais. Ensemble, ils traduisent un message clair : celui d’un homme qui a choisi sa propre voie, contre vents et marées.
Aujourd’hui, Meiway est plus qu’un artiste : il est un pilier de la musique ivoirienne et une référence continentale. Son genre musical unique, le Zoblazo, a marqué des générations. Et derrière les rythmes festifs, il y a l’histoire d’un homme qui a dû se battre pour exister en tant qu’artiste.
À travers ce témoignage, Meiway rappelle à ses fans que la réussite passe parfois par la rupture avec ce que l’on attend de vous. Et que l’audace de croire en soi peut transformer un rêve contesté en carrière légendaire.




