C’est désormais officiel : Mariam Chabi Talata accompagnera Romuald Wadagni dans la course à la présidence de la République du Bénin, prévue pour avril 2026. Le Bloc Républicain (BR) a annoncé cette décision stratégique ce mardi 16 septembre 2025 à Cotonou, en présence de son leader Abdoulaye Bio Tchané.
La vice-présidente sortante devient ainsi la colistière du candidat désigné par le parti, incarnant un duo présenté comme porteur de continuité et de stabilité pour les réformes engagées depuis 2016.
Le choix de Mme Chabi Talata ne doit rien au hasard. Enseignante de formation, devenue Inspectrice pédagogique, puis Directrice de l’enseignement secondaire général, elle s’est imposée dans les hautes sphères politiques. Députée, puis Première Vice-présidente de l’Assemblée nationale en 2019, elle est entrée dans l’histoire comme première femme Vice-présidente de la République en 2021.
Son parcours remarquable et sa maîtrise des affaires publiques ont largement pesé dans la balance. Selon le BR, elle incarne la rigueur, l’engagement et la vision de progrès que le parti souhaite porter pour le prochain mandat.
À travers ce ticket, le Bloc Républicain entend poursuivre et approfondir les réformes initiées sous le président Patrice Talon, dans une logique de continuité institutionnelle et de modernisation de l’État. Romuald Wadagni, ancien ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, reste une figure centrale du projet économique du pays, tandis que Mariam Chabi Talata apporte son expérience parlementaire et exécutive.
Le Secrétariat Exécutif du parti, qui avait reçu mandat lors de sa session du 31 août pour désigner une personnalité à même d’épauler le candidat, affirme que cette décision a été prise après une analyse rigoureuse des profils disponibles.
Dans son communiqué, le Bloc Républicain appelle à une mobilisation forte de sa base pour « assurer la victoire » en avril prochain. Le slogan est lancé :
« Plus unis, plus forts pour construire le Bénin ! ».
Un message de ralliement destiné à fédérer les militants et sympathisants autour d’un projet de gouvernance stable, dans la droite ligne de la « Rupture » entamée en 2016.




