Depuis le 13 février 2025, Cotonou est secouée par une affaire qui met en cause un membre du Groupement National des Sapeurs-Pompiers (GNSP).
Un agent du centre de secours de Sodjéatimè est accusé de viol d’une jeune mineure. Depuis le début de l’enquête, ce dernier est introuvable, ce qui complique davantage les investigations en cours.
Les faits se seraient produits le dimanche 9 février 2025, en début de soirée, dans les locaux de la caserne des sapeurs-pompiers de Sodjéatimè, où l’adolescente, âgée de 17 ans, se trouvait. La jeune fille, qui a récemment interrompu sa scolarité pour des raisons de santé, était en train d’aider sa mère à vendre du dèguè (une spécialité locale à base de yaourt et de mil) lorsque le sapeur-pompier aurait sexuellement abusé d’elle. Le lendemain de l’incident, la victime a été prise en charge par le personnel médical et a reçu les soins nécessaires.
Alertées par la famille de la victime, les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. Le sapeur-pompier a été convoqué le 12 février 2025 au commissariat du 4e arrondissement pour être entendu, mais n’a pas répondu à la convocation. De plus, depuis le 10 février, il est absent de son poste, ce qui a donné lieu à une mobilisation des forces de l’ordre pour le retrouver.
Dans le cadre de l’enquête, plusieurs témoins ont été auditionnés, notamment la victime, ses parents, ainsi que des agents de santé. Selon nos informations, l’adolescente, bien qu’hospitalisée, se rétablit progressivement des blessures qu’elle a subies.
L’affaire a également attiré l’attention de l’Institut National de la Femme (INF), qui a exprimé son soutien à la victime et suit l’évolution de l’enquête. L’INF met en avant l’importance de la protection des mineurs et s’engage à veiller à ce que justice soit rendue.
