Une nouvelle attaque de Boko Haram a frappé le village de Djibrili, situé dans l’extrême nord du Cameroun, dans la nuit du 22 au 23 janvier. L’attaque a eu lieu aux alentours de 21 heures dans l’arrondissement de Mozogo, dans le département du Mayo Tsanaga, en région de l’Extrême-Nord.
Les dégâts sont considérables, avec au moins 59 maisons détruites. Le bilan humain reste encore incertain, mais plusieurs pertes en vies humaines sont à déplorer.
Avant que le conflit de Boko Haram n’atteigne cette région, le Nord du Cameroun était déjà confronté à des problèmes liés au trafic et à la criminalité. Depuis le début de cette guerre, un réajustement du dispositif de sécurité a été effectué pour lutter contre les activités du groupe terroriste.
Le conflit, qui dure depuis près de dix ans, a non seulement amplifié les défis sécuritaires existants, mais a aussi aggravé les problèmes criminels locaux. Il a permis à d’autres groupes criminels de se développer sous la couverture de Boko Haram, tirant profit de la situation pour mener des activités illicites.