Le 7 février 2025, une embuscade violente a fait au moins 25 victimes civiles, dont des étrangers et 13 blessés lors d’une mission d’escorte de véhicules civils entre Gao et Ansongo, près de Kobé, à une trentaine de kilomètres au nord de Gao, au Mali. L’attaque a été revendiquée par un groupe armé de terroristes, selon l’état-major des armées maliennes.
L’attaque a ciblé plusieurs véhicules civils, dont de nombreux orpailleurs nigériens en route vers la mine d’or de N’tahaka, dans la région de Gao. Pendant l’attaque, les assaillants ont délibérément tiré sur les passagers, provoquant la mort de 25 civils et en blessant 13 autres, dont certains dans un état grave.
Malgré une réaction rapide des Forces Armées Maliennes (FAMa), trois véhicules ont été détruits, et l’attaque a laissé un lourd bilan humain. Le nombre de victimes pourrait encore augmenter, car certains corps n’ont pas encore été retrouvés.
L’état-major malien a annoncé qu’au moins 19 corps de terroristes ont été retrouvés sur les lieux de l’attaque, ainsi que 4 blessés et des armes et matériels militaires ont été récupérés lors des opérations de ratissage. Ces chiffres montrent la violence de l’affrontement et la détermination des terroristes à cibler les civils dans leur fuite.
L’attaque a aussi causé d’importants dégâts matériels, avec la destruction de trois minibus et de plusieurs camions, confirmant la violence et la planification de l’assaut. Selon les sources locales, ces véhicules ont été réduits en cendres par les assaillants.
Depuis 2012, le Mali est plongé dans une crise de sécurité profonde. Malgré l’engagement de forces régionales et internationales pour stabiliser le pays, les attaques terroristes, y compris les embuscades et l’utilisation d’engins explosifs improvisés, sont devenues récurrentes, surtout dans le nord et le centre du pays.
Le gouvernement malien, ainsi que les forces de défense et de sécurité, poursuivent leurs efforts pour sécuriser la région, mais les violences persistent, laissant une population en proie à l’insécurité.