Nommé en janvier 2025 à la tête du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) par Donald Trump, Elon Musk n’aura pas fait long feu dans la sphère politique. Moins de six mois après sa nomination, le milliardaire claque la porte avec un bilan loin des ambitions affichées.
Annoncé comme l’homme providentiel chargé de moderniser l’appareil administratif américain, Musk promettait 2 000 milliards de dollars d’économies budgétaires. À l’arrivée : seulement 170 milliards réalisés, soit moins de 10 % de l’objectif initial. Ce départ rapide illustre une tentative avortée d’appliquer les méthodes du privé à la gestion publique.
Cet épisode politique n’a pas été sans conséquences sur ses entreprises. Tesla enregistre une chute brutale des ventes :
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–60 % d’immatriculations en avril 2025 en France
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–86,8 % au Québec au premier trimestre
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–20 % à l’échelle mondiale sur l’ensemble de l’année
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Un effondrement des bénéfices annuels de 70 %
Conscient de l’urgence, Elon Musk a annoncé son retour à plein temps chez Tesla, SpaceX, X (anciennement Twitter) et xAI, sa startup d’intelligence artificielle. Sur son compte X, il déclare : « Je suis de retour au travail 24h/24, 7j/7. Je dors dans des salles de serveurs ou des usines. Je dois me concentrer à 100 % sur X, xAI et Tesla. »
Après avoir injecté 300 millions de dollars dans la campagne de Trump et d’autres candidats républicains, Musk change de ton. Il annonce vouloir réduire fortement son implication politique : « Je vais en faire beaucoup moins à l’avenir […]. Je pense que j’en ai fait assez. »
Ce retrait sonne comme une pause, voire une fin d’expérience politique pour l’homme d’affaires, qui retourne à ce qu’il maîtrise le mieux : l’innovation, les défis technologiques et la compétition industrielle mondiale.
