Dans un geste désespéré, Ali Bongo, l’ex-président gabonais, a entamé une nouvelle grève de la faim pour protester contre les conditions de détention de son épouse, Sylvia Bongo et de leur fils, Noureddin, tous deux souffrant de graves problèmes de santé. Cette décision, prise alors que son propre état de santé est déjà fragile, est perçue comme une démarche radicale, qu’il juge nécessaire pour attirer l’attention sur leur situation.
Ali Bongo, qui a été renversé lors du coup d’État d’août 2023, cherche ainsi à sensibiliser l’opinion publique sur la détention de sa famille, après 17 mois d’incarcération. Selon son avocat, cette action vise à dénoncer la détérioration de l’état de santé de Sylvia et de Noureddin. En effet, un récent rapport médical fait état de la dégradation inquiétante de leur condition. Sylvia, âgée de 61 ans, souffre d’une hypertrophie thyroïdienne qui pourrait augmenter le risque de cancer, tandis que leur fils est confronté à un tympan perforé.
Le rapport préconise une évacuation sanitaire urgente pour permettre des soins appropriés, mais cette demande a été ignorée par les autorités. Face à cette situation, Ali Bongo a décidé de ne plus recevoir de visites et de poursuivre sa grève de la faim.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’il fait recours à cette méthode ; il l’avait déjà observée l’année dernière pour dénoncer les conditions de détention de sa famille.
