Le Nigéria fait face à l’une de ses pires catastrophes naturelles en six décennies. Au moins 200 personnes ont perdu la vie et plus de 500 sont toujours portées disparues après de violentes inondations qui ont frappé la ville de Mokwa, dans l’État du Niger, depuis jeudi dernier.
Des pluies torrentielles ont submergé les districts de Tiffin Maza et Angwan Hausawa, désormais presque rayés de la carte. Les dégâts sont considérables : routes détruites, maisons effondrées, et deux ponts emportés par les eaux. Un pont stratégique, reliant le nord au sud-ouest du pays, s’est effondré, isolant des régions entières et bloquant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Plus de 3 000 personnes sont déplacées et les opérations de secours se poursuivent dans des conditions difficiles.
L’Agence météorologique nigériane tire la sonnette d’alarme : 15 des 36 États du pays sont actuellement menacés par des risques d’inondations majeures.
En 2024 déjà, les inondations avaient fait plus de 1 200 morts et provoqué le déplacement de plus d’un million de personnes. La répétition de ces catastrophes souligne la vulnérabilité croissante du pays face aux effets du changement climatique.
Les autorités appellent à la solidarité nationale et internationale, tandis que les habitants, eux, font face à une réalité dramatique : reconstruire sans savoir si l’eau reviendra.




