La ville de Kélo est sous le choc après une grave agression sexuelle survenue dans la nuit du 30 avril 2025. Yastaty Nenodji, 30 ans, affirme avoir été brutalement violée à son domicile par deux hommes en uniforme militaire, en présence de sa jeune fille.
Selon ses déclarations, les deux individus ont forcé sa porte aux environs de 2 heures du matin, l’un d’eux menaçant d’égorger sa fille, tandis que l’autre l’obligeait à céder à ses exigences.
« J’ai vécu une agression à 2h du matin à la maison par un militaire et son collègue. J’étais couchée avec ma fille Megane dedans. On a fermé la 2eme porte comme il faisait chaud. Ils ont forcé la porte. Ils étaient armé l’un a saisi ma fille avec un couteau à la main et l’autre a pointé l’arme sur moi. Il a dit tant que je ne lui donne pas ce qu’il veut son collègue va égorger ma fille. J’ai demandé tu veux quoi. Il m’a demandé de me déshabiller et me couché. Il m’a violé devant ma fille. »
La ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Amina Priscille Longoh, a condamné l’acte « fermement et sans équivoque », assurant que la victime bénéficiera d’un accompagnement médical et psychosocial. Elle a également confirmé l’ouverture d’une enquête judiciaire afin que les responsables soient identifiés et traduits en justice.
Ce drame met une fois encore en lumière les défis liés à la protection des femmes et des enfants au Tchad, déjà marqués par des affaires similaires par le passé. Il souligne la nécessité de renforcer les dispositifs de prévention, de signalement et de répression des violences à caractère sexuel.