La scène musicale béninoise est à nouveau en deuil après la disparition de Willy Mignon, artiste de la musique urbaine et créateur du concept « Noudjihou ». Le chanteur et arrangeur, qui a marqué l’industrie musicale avec des titres à succès comme « Marche en avant », est décédée le 4 février 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il avait été hospitalisé 24 heures avant son décès.
Le décès de Willy Mignon n’a pas manqué de bouleverser ses proches et collègues artistes. La célèbre chanteuse béninoise Sessimè, surnommée la « Fana Fana Lady », a exprimé sa profonde tristesse quelques heures après l’annonce de sa mort. Sur Facebook, elle a écrit :
« Je viens d’apprendre une mauvaise information qui m’a cassée alors que très détendue après ma journée, j’allais rejoindre mon lit 🤦🏾 cette vie »
La star de la musique urbaine a également partagé un passage biblique du livre de Matthieu (24:36) : « Nul ne sait le jour ni l’heure ». En conclusion, elle a prié : « Seigneur, ta miséricorde 🤲🏾 ehhhhh Willy Mignon 💔 ».
De son côté, Dossi La Princesse, ancienne compagne de Willy Mignon, est restée sans voix après cette tragédie. Sur ses réseaux sociaux, l’artiste a simplement écrit « Pas de mot…….. » en légende d’une image noire, exprimant ainsi toute la douleur qu’elle ressentait.
Willy Mignon a eu une carrière brillante dans la musique béninoise, particulièrement dans les années 2000. Il avait démarré sa carrière en duo avec son groupe « Ali », derrière des tubes incontournables comme « Mindédji » et « Linchin ». En tant qu’arrangeur, il a collaboré avec de nombreux artistes béninois, dont Oluwa Kémy, Dossi La Princesse et Nelly.
Il s’était installé au Burkina Faso il y a quelques années, où il avait pris la direction d’un maquis à Ouagadougou. Willy Mignon avait également écrit une chanson en hommage aux Étalons du Burkina Faso intitulée « Hymnes aux Étalons », témoignant ainsi de son attachement à ce pays.
