Safina Namukwaya vient de marquer les esprits en Ouganda et bien au-delà. À 70 ans, elle a accouché de jumeaux un garçon et une fille en parfaite santé, dans un hôpital de Kampala. Ce nouvel exploit médical, rendu possible par une fécondation in vitro (FIV), fait d’elle l’une des femmes les plus âgées au monde à donner naissance à des jumeaux.
Déjà en 2020, à 66 ans, elle avait surpris l’opinion en devenant mère pour la première fois. Quatre ans plus tard, elle repousse une nouvelle fois les limites connues de la maternité. « C’est un moment que je n’aurais jamais cru vivre à mon âge. Mais Dieu a ses plans », a-t-elle confié, visiblement émue.
L’équipe médicale ayant suivi sa grossesse souligne le caractère exceptionnel de cette naissance dans la région. Malgré les risques élevés liés à l’âge maternel, la réussite de l’intervention témoigne d’une avancée scientifique remarquable, saluée dans le milieu médical. Mais cet événement relance aussi le débat éthique sur la procréation assistée tardive. Si beaucoup saluent une victoire de la science et de la foi, d’autres s’interrogent : quelle qualité de vie pour les enfants ? Quelle capacité d’encadrement pour une mère septuagénaire ? Le dilemme reste entier.
Au-delà de la controverse, Safina incarne un symbole d’espoir et de ténacité. Son histoire rappelle que le désir de maternité transcende l’âge, et que la science, alliée à la foi et à la détermination, peut défier les pronostics les plus stricts.
