Né en juin 1973 au Burundi, Chris Ndikumana, fondateur du mouvement spirituel Kanguka, est une figure emblématique de la foi en Afrique. Lors d’un récent prêche, il a confié avoir traversé des moments de profondes désillusions, malgré son succès spirituel.
« J’ai été déçu par beaucoup de choses parce que j’étais très ambitieux. J’avais des rêves, je me voyais devenir basketteur en NBA, mais rien n’a marché. Ce qui a fonctionné, c’est Kanguka, et pourtant, je n’ai jamais voulu Kanguka. » Ces paroles révèlent une acceptation résolue des plans divins, même lorsque ceux-ci deviennent des aspirations humaines.
Pour Chris Ndikumana, la prière est le pilier central de la transformation spirituelle et personnelle. Il la compare à un « chargeur ou un carburant » essentiel à la vie, soulignant qu’elle ne garantit pas l’obtention de nos désirs, mais offre ce que Dieu juge nécessaire :
« Lorsque tu pries, tu n’obtiens pas forcément ce que tu veux, mais tu reçois toujours ce que Dieu veut. Avec cette compréhension, tu ne peux pas arrêter de prier. »
Il insiste sur l’importance de prier quelles que soient les circonstances, encourageant les croyants à persévérer malgré les défis ou les frustrations.
Ndikumana met également en garde contre les manœuvres spirituelles visant à décourager la prière : « Le diable sait que, si tu pries en dépit de ta mauvaise humeur ou des épreuves, il sera dans la confusion. Il faut prier, qu’il pleuve ou qu’il neige. » Cette exhortation montre une philosophie de foi inébranlable, où la prière est perçue comme une arme spirituelle capable de transcender les défis quotidiens.